Les visages du Club ACO - Virginia Sala, une vie à moto
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Les visages du Club ACO - Virginia Sala, une vie à moto

Elle est l’une des plus fidèles passionnées des membres ACO en formule moto. L’adhésion de Virginia Sala remonte à 2004, un véritable engagement ! Aujourd’hui, la Girondine de 49 ans est non seulement fan des 24 Heures Motos, mais aussi monitrice de moto-école, motarde sur son temps libre, collectionneuse de motos... Portrait de cette membre extra.

C'était un soir de l’année 1976. La jeune Virginia, alors âgée de 7 ans, doit se rendre à un concert non loin de chez elle, à Ambarès-et-Lagrave, en Gironde. Sa tante l’y emmène sur sa moto. « C’est là. J’ai été piquée ! », se souvient celle qui, aujourd’hui, peut s’enorgueillir d’avoir été la propriétaire déjà d’une dizaine de motos. Son premier deux roues ? Une mobylette, à ses 14 ans, qu’elle obtient malgré les réticences de ses parents. Plus tard, à 18 ans, elle passe son permis moto en secret, « avec les félicitations de l’inspecteur ! », précise-t-elle fièrement. Elle s’achète alors sa première moto, à crédit. « C’était une Yamaha 500 XV : j’ai retrouvé cette sensation de liberté... Que du bonheur ! »

Pendant un an, elle travaille avec son père, assureur. Mais Virginia veut faire un métier passion. Quoi de plus excitant qu’une moto ? La jeune femme s’oriente alors en Bepecaser (Brevet pour l’exercice de la profession d’enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière) et elle créée son auto/moto-école. En 1991, elle devient officiellement monitrice de moto-école, chez elle à Cavignac, en Gironde.

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Supportrice de Honda

Près de trente années plus tard, Virginia apprend à conduire à sa « troisième génération de motards. Les premiers petits-enfants passent le BSR (Brevet de sécurité routière), ça me donne un coup de vieux ! » Si Virginia passe sa semaine sur les routes, le week-end elle sort aussi, mais avec ses motos personnelles, « juste pour me balader ». Quand elles ne roulent pas, les machines trônent dans son salon, « comme ça je les vois tous les jours ». Il s’agit de trois Honda Repsol, « la moto de mes rêves », de 2007, 2013 et 2015. « Je suis tombée amoureuse de Honda. Pour moi, ce sont les meilleures machines pour leur qualité et fiabilité. » Virginia a ainsi vécu un grand moment l’an passé lors de la victoire du constructeur aux 24 Heures Motos, une course où elle vient chaque année depuis 1993. « À chaque fois, c’est un super combat. Pour moi, c’est la plus belle course au monde. »

« De nuit, c’est magnifique »

Elle admire aussi la dextérité des pilotes. « Un jour, j’ai eu la chance de rouler avec l’un d’eux sur le circuit Bugatti car j’avais remporté un jeu de l’ACO. Un vrai bonheur ! » La compétition, Virginia aurait adoré. Mais « il faut du temps et de l’argent. Jeune, je n’avais ni l’un ni l’autre ». Par procuration, elle vit la course des 24 Heures Motos intensément. Chaque année, elle vient avec un groupe d’anciens élèves. « On visite les paddocks le vendredi. Dès 10 h le samedi, nous sommes dans les tribunes membres où on apprécie la tranquillité pour bien suivre la course. On va aussi un peu au village. Puis, on revient voir les motos de nuit car c’est magnifique. » Virginia a hâte d’être au 20 avril, pour le départ. « C’est le rendez-vous de l’année ! »

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